Ce terme qui vient du domaine médical gagne tous les terrains : le politique, le psy, le social ...sans oublier la protection de l’enfance. L’immédiateté risquant de supprimer la distance critique nécessaire à une action adéquate, cette journée avait pour but de donner des espaces de pensées aux professionnels de la protection de l'enfance.  
Aussi, après une mise en perspective de la notion de l'urgence dans notre société par le journaliste Robert Solé, plusieurs intervenants ont pu exposer leurs missions à travers cette thématique : un médecin de CRIP pour détailler le travail d'interface de la CRIP entre les personnes préoccupées par une situation et le parquet, mais aussi avec les lieux d'accueil en cas d'OPP, puis un JE face à l'audiencement de certaines situations mais aussi dans le rapport JE/ parquet et enfin la directrice d'un FAO qui évoquait aussi comment on peut chacun activer l'urgence en générant des situations d'exclusions des jeunes des structures. La question de l'interdépendance des acteurs dans le traitement des situations d'urgence nécessite manifestement pour l'ensemble des intervenants un travail d'articulation préalable pour assurer l'efficacité du traitement de ces situations qui mettent souvent les acteurs en tension.

Le pédopsychiatre Jean Chambry a détaillé les mécanismes de la crise et donné des clés de compréhension autour de la question des 3 C : contenance, cadre, contention.