Cette note a été réalisée à partir des données transmises par le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI), principalement sur les personnes victimes d’infractions sexuelles incestueuses entre 2016 et 2018 et sur les mis en cause pour ces infractions sur la même période.

Elle montre que les victimes sont majoritairement des femmes (77 %) et que  53 % des victimes de violences sexuelles incestueuses avaient moins de 4 ans dont 23 % étaient âgées d’un an. 

A noter également que l'habitation est le principal lieu des faits. Pour 40 % des victimes de violences sexuelles incestueuses, les faits se sont déroulés dans des unités urbaines de plus de 50 000 habitants. 

Les régions ultramarines présentent le taux le plus élevé avec 3,7 victimes de violences sexuelles incestueuses pour 100 000 d'habitants, suivies par la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie (2,7) et Normandie-Centre-Val de Loire (2,6).

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