L’importance des interactions précoces est devenue une évidence, par l’observation précise du développement, des relations parents/nourrissons, venant stabiliser une intuition largement et facilement partagée. La recherche scientifique sur le sujet nous fait voir et comprendre cet enjeu majeur des immenses capacités mêlées aux grandes vulnérabilités du développement psychologique, dès et peut être avant la naissance. Le Pr Priscille Gérardin (Rouen) introduira cette séance par les grandes lignes de la recherche médico-psychologique sur les effets très précoces du stress.

Après une introduction d’Agnès Gindt-Ducros expliquant l’historique de la création de ce séminaire intitulé « Protection de l'enfance et santé mentale des enfants : les enjeux d'une pédopsychiatrie sociale », Guillaume Bronsard a introduit la séance en expliquant les raisons de ce séminaire, témoignant de la faible articulation entre le secteur de la pédopsychiatrie et l’ASE sauf dans le cas de situations d’urgence, alors qu’historiquement les liens ont toujours été très forts.

Ce séminaire de recherche 2021 de l'ONPE s'est déroulé sur cinq séances. (Lire le programme détaillé)

1- Vendredi 12 mars 2021 de 14 h à 17h - Santé mentale des enfants confiés à la protection de l’enfance : approche épidémiologique

2- Vendredi 9 avril 2021 de 10 h à 13 h - Santé mentale et périnatalité

3- Vendredi 28 mai 2021 de 10h à 13h - Effets de la maltraitance sur la santé mentale des enfants pris en charge par la protection de l’enfance

L’édition 2017 de l’enquête nationale de santé scolaire, menée par le ministère chargé de la santé en partenariat avec le ministère de l’éducation nationale, s’est intéressée à la santé psychique des élèves de classe de 3e par le biais d’un auto-questionnaire. Cinq dimensions de la santé mentale ont ainsi pu être explorées, en s’appuyant non seulement sur le ressenti des élèves mais également sur leur comportement : détresse psychique, qualité du som-meil, comportement alimentaire, blessures cutanées auto-infligées et comportements suicidaires.

Les projets peuvent couvrir une ou plusieurs des thématiques suivantes :

- les addictions avec ou sans substance (alcool, cannabis, jeux vidéo, écrans...)

- les risques suicidaires

- les TCA (anorexie, boulimie, hyperphagie...)

- d’autres problématiques psychiques et de mal-être (dépression, troubles anxieux, comportements

violents, conduites à risques...)

- des troubles psychiatriques émergeants (schizophrénie, troubles bipolaires...).